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Le Square Stalingrad
À la fin du XIXe
siècle, la commune décide d’édifier une place publique avec une salle des fêtes,
une caserne de pompiers et la justice de paix.
En 1900, le paysagiste Eugène Touret, transforme la place en square pour l’agrandir. En
1920, il en fait un jardin à la française avec un
miroir d’eau. Par la suite, le square s’étend à
nouveau avec le prolongement de la rue
Édouard Poisson et, en 1965, la salle des fêtes
se mue en théâtre, l’actuel théâtre La
Commune. Aujourd’hui, le bâtiment accueille
aussi la médiathèque Saint-John Perse et le
cinéma Le Studio. Derrière vous, admirez la
perspective de la cheminée de la Manufacture
des Allumettes.
2
La Petite Prusse
Pendant la Révolution industrielle, le quartier
des Quatre Chemins se transforme : les usines
s’installent sur les terrains agricoles, profitant
des axes de circulation et d'être en amont de la
barrière d'octroi parisienne (taxe sur les marchandises). Le quartier devient vite ouvrier, attirant les premières migrations de populations.
Les habitants, insatisfaits des services publics,
souhaitent créer une commune autonome. Pour
apaiser la situation, le premier groupe scolaire
s’implante, caractéristique des écoles « Jules
Ferry » de la Troisième République.
3
La Manufacture des Allumettes
Rue Lécuyer. Au croisement de la rue
Trevet, remarquez la cheminée d’un ancien
laboratoire pharmaceutique et, plus loin, au
niveau des Laboratoires d’Aubervilliers, les
toits d’usines aux formes caractéristiques
appelés « sheds ». Le club de boxe Boxing
beat, qui a vu grandir la vice-championne
olympique Sarah Ourahmoune (JO Rio 2016),
est installé dans une ancienne charcuterie
industrielle, la Nationale (1902).
À gauche rue de Presles. Au croisement de
la rue Henri Barbusse, remarquez les anciens
bains-douches (1925, Lablaude & Prévost),
bâtiment qui accueille aujourd’hui le Centre
médico psycho-pédagogique (CMPP).
Poursuivez jusqu’à l’ancienne Manufacture
des Allumettes et sa borne.
4
La Maladrerie
Vous longez la cité de la Maladrerie, ensemble
conçu et réalisé par Renée Gailhoustet entre
1975 et le milieu des années 1980. Après les opérations de logements de l'immédiat aprèsguerre, les élus demandent à l’architecte des
logements sociaux différents, qui répondent à la
pression foncière, tout en préservant le cadre de
vie des habitants.
La cité rassemble 916 logements appartenant
à l’office HLM de la ville d’Aubervilliers, des
ateliers d’artistes, des commerces et des équipements (centre socio-culturel, bibliothèque)…
Le ministère de la Culture lui a attribué le label
Architecture contemporaine remarquable pour
son architecture atypique, ses terrasses plantées
et ses espaces de vie intérieurs…
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Le Fort d'Aubervilliers
Depuis 1989, Bartabas et sa troupe ont posé
leurs bagages au pied du fort pour donner vie
au théâtre conçu par les architectes Patrick
Bouchain et Jean Harari, à travers des spectacles conjuguant art équestre, musique,
danse et comédie.