gare epinay.jpg

BALADE URBAINE - D'UNE GARE A L'AUTRE À ÉPINAY-SUR-SEINE

Pédestre à Épinay-sur-Seine
7.3 km
Pédestre
3h
Facile
  • Au départ de l'une ou l'autre des gares d'Epinay-sur-Seine, vous découvrirez quelques-uns des sites riches en histoire de la ville.
    A pied ou en transports en commun, allez d'un point à l'autre et donnez-nous votre avis !
Points d'intérêt
1 La gare d'Epinay-Villetaneuse
Elle fut mise en service en 1880, sur la ligne de Chemin de fer Paris-Lille. D'ailleurs la rue Jean-Jaurès s'appelait la l'avenue du Chemin de fer, et le quartier se développa rapidement avec la construction de maisons de campagne, Epinay n'étant qu'à 10 minutes de la gare du nord en train.

Empruntez la route de Saint-Leu ou le bus 156 en direction de Saint-Denis, descendez à l'arrêt "Yser" pour découvrir la cité jardin Blumenthal.
2 Rue Jules Siegfried
Prenez la rue Jules Siegfried, dont la loi du même nom sur la création d'habitations à bon marché fut votée en 1894. La rue est bordée de pavillons regroupant, parfois 4 logements.
Ces logements individuels font partie des 325 qui composent cet ensemble. Malgré des travaux effectués par les propriétaires, on peut reconnaitre ça et là quelques éléments d'origine, un mur en meulière, une clôture en béton, des parements de briques.
3 Cité Jardin Blumenthal
C'est l'une des trois cités jardins que compte la ville d'Epinay-sur-Seine. Elle est construite à l'initiative du négociant en peaux Willy Blumenthal à partir de 1911.Comme pour la cité toute proche "Chacun chez soi" c'est l'architecte Georges Vaudoyer qui en est le concepteur.
L'entré sur la rue de la République est marquée par deux immeubles d'habitation collectifs, qui forment une sorte de porte sur la ville.
Les équipements seront construits à partir de 1920, square, salle des fêtes, commerces.
Willy Blumenthal va créer autour de sa cité un véritable projet social au service des plus démunis.
4 Chacun chez soi
Cette cité jardin fut construite dès 1908 afin de loger les ouvriers de la tannerie Blumenthal. Le terrain est choisi pour son accessibilité depuis Saint-Denis par le tramway. Elle répond aux principes hygiénistes de l'époque par sa situation au bord de la Seine, et par la qualité de ses constructions, espacées, afin de laisser circuler l'air. Les petits jardins individuels permettent à l'ouvrier un loisir utile, le détournant d'influences néfastes qu'il pourrait trouver ailleurs.
Dès l'origine, les pavillons sont en accession à la propriété par bail.
5 Le square des Mobiles
Au soir du 19 septembre 1870, les Prussiens entraient dans le village d'Epinay. C'est en novembre que les troupes s'affrontèrent et que 36 gardes perdirent la vie. Le terrain fut acheté par la commune en 1900 pour ériger le monument à leur mémoire.
Mais on trouve aussi dans des textes anciens mention du premier village d'Epinay à cet endroit, déplacé ensuite vers le centre actuel.
La croix Saint-Marc a été construite à l'emplacement d'une église détruite.
6 La maison de Rose Bertin
La marchande de mode de la reine Marie-Antoinette, Rose Bertin a choisi Epinay pour se reposer de ses activités dans la capitale. Elle tient boutique dans la rue Saint-Honoré à l'enseigne du "Grand Mogol". Elle se réfugia dans sa maison de la rue du bord de l'eau lors des troubles de la révolution et y fini ses jours en 1813.
7 Laboratoires Eclair
Au 10 rue du Mont, vous voici devant la villa Saint-Joseph, qui fut une maison de retraite Jésuite, elle-même installée dans une ancienne maison de campagne au milieu d'un grand parc s'étendant jusqu'à la Seine.
En 1913, c'est un producteur de cinéma autrichien, Joseph Menchen qui loue cette propriété pour y créer un studio de cinéma. En 1929, il créera la Société anonyme des films sonores Tobis.
8 Eglise Saint-Médard
Cette église a connu de multiples constructions, reconstructions et restaurations depuis le XVème siècle. A l'intérieur une pierre tombale rappelle le souvenir de la famille Lalive de Bellegarde, parents de la célèbre madame d'Epinay qui tenait salon au château de la Briche ; une autre en souvenir du fils du Comte de Sommariva, un des propriétaires du château d'Epinay au XIXème siècle.
9 L'EGLISE NOTRE DAME DES MISSIONS
10 Le grand ensemble d'Orgemont
Le Grand ensemble d'Orgemont, appelé initialement Gros Buisson, répond à la pénurie de logements de la commune en 1958. C'est l'architecte Daniel Michelin, grand prix de Rome qui sera chargé des travaux. Il compose une déclinaison de tours et de barres, entourées d'espaces verts, avec comme point culminant "l'obélisque" une tour d'habitation de 30 étages. Une seconde tour prévue, n'a jamais été construite en raison de la limitation des immeubles de grande hauteur.
11 La cité-jardin d'Orgemont
Vous êtes ici dans le quartier d'Orgemont, situé à l'ouest d'Epinay-sur-Seine. Il a été longtemps occupé par des vignes, puis par des vergers au XIXème siècle.
C'est en 1929 qu'une cité jardin fut aménagée, ensemble remarquable habité dès 1931, dont une grande partie est situé sur la commune d'Argenteuil. Les logements sont prévus en location et en accession à la propriété, ce qui sera abandonné en 1933, à cause de la crise économique.
De nombreux équipements sont construits dès l'origine, terrains de sports, centre social, dispensaire, lieu de culte.
12 Gare d'Epinay-sur-Seine
Cette gare de voyageurs a été édifiée en 1907, sur la ligne de chemin de fer Paris - Saint-Ouen les Docks - Ermont-Eaubonne. Elle était destinée à transporter les productions maraîchères de Gennevilliers et d'Epinay-sur-Seine vers Paris. Son architecture est inspirée du style "belle époque" de banlieue, coquette et mêlant les matériaux différents.
C'est aujourd'hui la gare du Transilien ligne C.
55 mètres de dénivelé
  • Altitude de départ : 38 m
  • Altitude d'arrivée : 43 m
  • Altitude maximum : 55 m
  • Altitude minimum : 30 m
  • Dénivelé total positif : 55 m
  • Dénivelé total négatif : -50 m
  • Dénivelé positif maximum : 6 m
  • Dénivelé négatif maximum : -8 m